Ce nouveau DVD, sur un sujet qui n’a pas de rapport avec le soin et pourtant avec le recul me parait un des plus importants qui soit maintenant ... Merci aux éditions Debowska de m’avoir accompagné dans cette aventure ... Leur savoir faire pour aider à accoucher d’un sujet est précieux.
Achat ici au bénéfice de l’association Wakama-Nagi :
Ou expédier un chèque de 15€+5€ de port (20€) à l’ordre de Wakama-nagi, 775, route de Salucie, 09200 Montjoie.
En 1964, année de ma naissance, Rachel Carson écrivait « le printemps silencieux », premier cri d’alarme retentissant pour que nous regardions enfin le monde qui nous entoure autrement que comme une ressource à exploiter. J’ai toujours été de sensibilité écologique. Mais il y avait aussi tellement d’urgences et puis nous avions le temps pensions-nous alors ! … Aussi comme tous je me suis d’abord construit. Et si l’écologie n’était jamais loin, elle n’était jamais première dans la prise de décision. Devenu soignant, d’abord académique, j’ai ensuite compris que l’homme n’était pas que molécules, mental ou émotion … il était énergie et vibrations, il était spirituel, ou n’était pas. Mais souvent cette spiritualité cherchait à s’extraire d’une condition humaine et matérielle comme pour effacer la faute originelle et la chute du jardin d’Eden. Pourtant Hermes Trismégiste nous dit dans sa table d’émeraude que ce qui est en haut est en bas et que ce qui est en bas est en haut. Pourtant les Peuples Premiers nous montrent le chemin : le monde des énergies, des vibrations et du spirituel démarre là autour de nous, dans la nature et avec elle, non pas contre elle. Alors dans cette société où en 2020 nous aurons détruit 80% des insectes, 60% des oiseaux, 40% des mammifères, 15% des plantes on dirait qu’il devient urgent de renouer avec la nature au lieu de nous développer sur elle comme un cancer … Regarder la Nature, non pas comme un être extérieur, mais comme faisant partie de nous, une partie aux multiples facettes que nous devons réapprendre à estimer la valeur en foulant le sol de nos pieds et en interrogeant ladite nature …
Mais à ce stade du raisonnement, se pose la question comment faire ? Il y a quelques années je n’aurai eu que des propos globaux et peu pratiques. Mais un jour une cliente avait, sur sa table, posé un livre : « Manifeste Gourmand des Herbes Folles ». Ce titre était une invitation joyeuse à regarder les textes de deux passionnés des herbes sauvages. J’ai dévoré le livre, puis acheté d’autres dans la foulée, puis cueilli mes plantes et acquis une merveilleuse expérience qui me permet maintenant de partager ce savoir et surtout de pouvoir essayer de vous faire comprendre combien ce chemin de cueillette est important et ce qu’il peut vous apporter :
• De la nourriture gratuite, fraîche et deux fois plus riche en nutriments et énergie que l’alimentation cultivée.
• Une autonomie retrouvée face aux aléas des approvisionnements surtout en qualité, mais peut être aussi bientôt en quantité.
• Une balade méditative quotidienne passée à communiquer avec les plantes et l’air qui les entoure.
Rien que ces deux points à eux seuls justifient une cueillette quotidienne.
Mais c’est la suite qui devient vraiment intéressante … Au bout de quelques jours de cueillette, la pelouse qui était pour vous une étendue verte à tondre ras, devient un lieu de richesses et plus jamais vous n’oserez lui marcher dessus sans faire attention et vous respecterez le plantain ou le pissenlit qui y pousse. Votre tondeuse barre de coupe le plus haut possible contournera le pied de mauve qui grandit … Bref vous créerez de la biodiversité sans réfléchir. Et puis vous rendant compte que plus vous vous occupez du sol (eau, apport de débris végétaux, variations du milieu) plus vous enrichissez votre promenade en herbes délicieuses et variées, alors, on vous prendra sur le fait de devenir jardinier de balcon, de bas d’immeuble ou de pelouse. On vous verra ne pas enlever les herbes sauvages entre vos laitues parce qu’elles-mêmes sont des légumes avenants … Sans y prendre garde vous finirez par discuter avec les Devas de la nature comme ils le faisaient à Findhorn. Ainsi grâce à une préoccupation considérée somme toute comme triviale : se sustenter, vous vous apercevrez que vous nourrissez en vous le corps et l’âme … Et à ce moment-là, regardez bien la marguerite que vous cueillez pour la manger … elle sourit !
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