Cadre 6 - Tout est information.
Avec le cinquième cadre, les bases mathématiques de la physique sont bien posées et il suffit juste de les pousser un peu plus loin pour se rendre compte que finalement la matière serait de l’information ou plutôt que la matière serait de l’information cristallisée.
Monde de codes, d’information, version Matrix |
Revenons à l’eau qui se comporte comme un liquide exceptionnel qui n’obéit pas à toutes les règles classiques de la matière. On a inventé pour elle les liaisons hydrogènes qui mettent un mot sur les irrégularités physiques et chimiques nombreuses de ce liquide mais qui ne collent pas tout à fait avec les calculs de la physique quantique. Or une règle qui possède des exceptions demande à ce qu’on reformule une règle plus large.
En fait le 5 ième cadre nous a montré que l’eau possédait la faculté d’être en cohérence ou pas, donc, il y a deux états de l’eau selon ce critère. Dont l’un est moins dense que l’autre (l’eau cohérente). Et c’est la variation de proportion entre ces deux entités avec la température qui explique que l’eau la plus dense est à 4°C (50/50) en dessous, il y davantage d’eau cohérente, donc l’ensemble est moins dense. Au-dessus de cette température même s’il y a moins d’eau cohérente, l’agitation thermique reprend le dessus, l’eau est aussi moins dense. Et c’est cette capacité de l’eau à devenir cohérente qui permet à la glace de flotter, et qui permet que dans une mare profonde, même par grand froid, l’eau est à 4°c et donc propice à la conservation de la vie en attendant les beaux jours.
Mais surtout, le vide émet régulièrement des photons. Si le photon est émis à l’intérieur d’un domaine d’eau cohérente et possède une fréquence adaptée de l’ordre de 100 nanomètres, il peut rester prisonnier du domaine en cohérence. Dans ce cas on revient à un langage binaire, le photon est là, emprisonné (1), il n’est pas là (0) et alors les domaines d’eau cohérente alignés sur nos membranes sont une suite de 0 ou de 1 et en langage informatique, cela s’appelle des Bits que l’on peut réunir en octets que tout un chacun maintenant connaît bien pour les utiliser indirectement tous les jours. Tout être vivant constitué de cellules (et de bactéries dans son tube digestif ) dont les membranes sont porteuses de domaines d’eau cohérentes devient alors un disque dur ambulant …
Récemment, de nouvelles techniques microscopiques ont réussi à visualiser les tissus avec leur eau liée quand les techniques anciennes chassaient l’eau (ce simple solvant inutile… lol) et ne gardaient que le solide. Cela a tellement révolutionné la vision des fascias et des membranes que l’on a nommé interstitium ce nouvel ensemble et que l’on en a fait un organe, donc avec une fonction, quand cet ensemble auparavant n’était considéré péjorativement que comme un emballage.
Toute eau même libre aux températures normales contient de l’eau cohérente et une information, ainsi, la mémoire de l’eau du professeur Benveniste et reprise par le docteur Montagnier prend du sens même si par ailleurs cela a été décrié, à tort manifestement.
Et de cette façon on réhabilite :
– L’homéopathie dont l’action peut se justifier avec ce phénomène.
– Ou bien les photos de Masaru Emoto des cristaux de glace qui réagissent aux émotions.
Cette information, contenue dans l’eau, rappelons le 98 à 99 % des molécules d’un corps, devient prépondérante quand il s’agira de comprendre un corps vivant. La terre elle même, Gaïa, avec toute l’eau qu’elle contient sous de multiples formes, devient un super ordinateur contenant des milliards d’octets d’information et si par cas on imagine qu’elle sait les utiliser (dans un but qui nous échappe), c’est une gigantesque IA (intelligence artificielle), pardon IN (intelligence naturelle), la Pacha Mama chère aux peuples autochtones.
Que signifie le Cadre N°6 en médecine ?
Autant le cadre N°3 est adapté aux soins matériels (avec des molécules) : médicaments, plantes, compléments alimentaires. Autant le cadre N°6 nous dit que l’eau qui est le composant le plus répandu du corps est capable de retenir de l’information par ses domaines de cohérence. C’est sur ce phénomène que repose la fameuse mémoire de l’eau étudiée par le Pr Benveniste. S’adresser à l’eau de cette façon est pertinent.
On peut alors :
– Envisager d’utiliser l’eau comme support de mémorisation d’un spectre de fréquences transféré par Électromagnétisme ou dilution/succussion (homéopathie).
– Envoyer directement un spectre de fréquence via des électrodes. Informer directement l’eau du corps (chant, pierre, lumière, etc.).
Ainsi selon le professeur Henry, une zone du corps où l’eau n’a plus assez de cohérence fait un oedème ou se déshydrate, ce qui se rapproche de ce que mon premier professeur d’ostéopathie, le Dr vet Lizon, disait d’une dysfonction ostéopathique : c’est une petite mort des tissus. Et donc n’importe quel travail de soin consiste d’abord à restaurer cette cohérence de manière appropriée, avant même d’avoir l’idée d’amener la matière qui serait nécessaire. Parce que sans cette cohérence cette dernière ne sera de toute façon que très peu efficace.
Ainsi pour le professeur Pierre Henry une médecine ( une façon de voir la médecine, une facette de la médecine) utilise le cadre N°6 où matière et champs sont quantiques et pourra être par raccourci appelée médecine quantique si elle respecte le principe des 5 i :
– indétermination (flou, mélange…),
– indiscernabilité (pas d’étiquettes, pas de spécialité),
– indivisibilité (le corps comme un tout),
– intrication (action à distance),
– intemporalité (action dans le passé ou le futur).
Ce faisant, comme Benveniste ou Montagnier avant lui, le professeur Henry nous démontre que l’homéopathie est un des possibles de l’utilisation de la cohérence de l’eau. Et la validation scientifique de cette cohérence induit que l’homéopathie peut être efficace. La discussion devrait s’arrêter là, et le vrai travail de recherche commencer.
Pourtant, les tenants du Cadre N°3 sont prêts à toutes les tromperies pour garder leur pouvoir. L’homéopathie ces derniers temps à souffert d’un discrédit colossal. Parcourons rapidement le dossier qui a amené à un tel discrédit :
– En Suisse : rapport fédéral en 2006, l’homéopathie est jugée efficace, toutefois retirée du remboursement pour satisfaire les tenants du troisième cadre, ils ne digèrent pas que dans un remède homéopathique dilué à 12CH et au-delà, il n’y ait plus de la matière initiale mise dans le remède. Puis, en 2009, par référendum 67% des Suisses votent pour la réintégration des médecines complémentaires. En 2012, l’homéopathie est prise en charge.
– En Belgique, 2011 : un rapport la juge “plutôt inefficace”. Conséquence, seuls les médecins pourront en prescrire et elle est non remboursée.
– En Angleterre : On fait un rapprochement entre homéopathie et sorcellerie : défenseur imperturbable, le Prince Charles ! Pardon … maintenant le roi Charles III.
– Mais le coup fatal vient de l’Australie : un rapport original, en 2012, se montre favorable à l’homéopathie ! Il n’est donc pas publié pour ne pas énerver les “contre”. Tronqué, caviardé, il sera publié en 2015, Il sera alors jugé défavorable à l’homéopathie. LOL, ils ont retiré des études favorables à l’homéopathie pour tirer leurs conclusions. Sur 1800 études publiées (donc normalement déjà jugées bonnes par des pairs pour publication) qui avaient été trouvées 176 seulement sont retenues … 171 évacuées (moins de 150 participants) … 5 études restent … Le directeur de la ré-étude est membre d’une association anti-homéopathie malgré une déclaration de non conflit d’intérêt… Le sénat australien s’est même saisi du problème (inefficacement …). Le coup porte assez loin pour parcourir la terre entière.
– En France : un rapport en 2019 de l’HAS trouve 1008 études … 6 seulement sont retenues …. 100% des études complémentaires données par les laboratoires homéopathiques et des spécialistes sont rejetées. Résultat négatif. Notre ministre Mme Buzyn statue… Déremboursement, fin du cursus universitaire pour cette pseudoscience.
Les méta-analyses censées redonner de la force et de la fiabilité aux résultats de multiples études disparates se révèlent en fait être un gigantesque moyen d’orienter le débat, mais ne sont que trop souvent pas de la science du tout … C’est donc une gigantesque supercherie que les médias reprennent en cœur sans même lire les rapports incriminés et ne reprenant que le résumé prédigéré de l’agence France Presse (AFP).
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Les statistiques utilisées en médecine sont parfois vues comme la troisième forme du mensonge … Elles sont souvent a minima mal comprises si ce n’est utilisées intentionnellement pour induire en erreur par intérêt personnel …
Aussi, j’ai bien envie de suivre le Pr Marc Henry quand il nous dit :
“ Mon conseil est de ranger sagement la notion même d’EBM au placard des choses parfaitement inutiles et dangereuses. Il faut revenir aux fondamentaux du métier de médecin où la seule satisfaction ne doit pas être la preuve que tel traitement est efficace ou pas, mais plutôt que le malade soit soulagé de ses maux et éventuellement guéri quel que soit le traitement employé …”
Le Cadre N°6 de pensée a été rendu possible grâce à la simplification de toutes les formulations par la théorie des groupes due à Evariste Galois. Pour finir par englober dans un même groupe (invariance) toutes les observations de l’univers.
A ces questions que toujours j’engage à chacun de répondre avant de s’aventurer à soigner : Pourquoi l’univers est-il vivant ? Qu’est ce que la vie ? Qu’est ce que la conscience ?
Le professeur Henry nous fait une réponse et une démonstration dans la lignée des mathématiques et de la physique quantique : Il faut et il suffit d’augmenter les dimensions de notre pensée : de 4 (3 spatiales et le temps) nous devons passer à 6 (3 d’espace, échelle) (C5), un temps d’horloge (information), un temps biologique (conscience) (V6). D’après lui la vie peut donc croître dans une hyper surface (dans l’espace d’échelle), naître et mourir dans le temps biologique. Et respecte les lois du groupe si tout est vibration.
D’où l’importance de la musique, des sons et de ses harmoniques.
La musique, donc la musicothérapie, intègre d’office ces 5 i et de plus surfe allègrement sur l’invariance d’échelle car un morceau peut se transposer d’un accord à l’autre : changement de notes, changement de fréquence. Une partition peut se réécrire une octave plus haut et reste fondamentalement la même.
– Elle traverse tous les âges (intemporalité)
– Elle fait vibrer le corps tout entier (indivisibilité)
– Sans contact direct (intrication)
– Avec une information qui arrive par paquet de notes (quantification)
– Le signifiant se trouvant en fait dans les silences (indétermination)
– … et non dans les notes qui peuvent être changées de fréquence (transposition des morceaux) sans changer le ressenti (indiscernabilité)
Elle coche donc toutes les cases pour donner vibrations et informations à l’eau de notre corps. Les travaux de sternheimer sur des séquences de notes qu’il appelle protéodies en sont l’exemple parfait. Il y a une relation forte entre musique, maths et invariance. Pareille à une note, une masse est une harmonique d’une autre masse. Elle possède une fréquence transposable.
Cadre 7 - Conscience et Unité
Max Planck : « Je considère la conscience comme une chose fondamentale. Je considère la matière comme dérivant de la conscience. On ne peut aller au-delà de la conscience. toutes les choses dont nous parlons, toutes les choses que nous considérons comme existantes, postulent qu’il y a de la conscience »
Heisenberg : « je pense que la physique moderne a définitivement tranché en faveur de Platon. En fait, les plus petites unités de matière ne sont pas des objets physiques au sens habituel du terme ; ce sont des formes, des idées qui ne peuvent être exprimées de manière non ambiguë qu’au moyen du langage mathématique. »
Shrödinger : « L’unité et la continuité du vedanta se reflètent dans l’unité et la continuité de la mécanique ondulatoire. Ceci est entièrement cohérent avec le concept du Tout dans l’un du vedanta (…) La multiplicité des choses n’est qu’apparente car, en vérité, il n’existe qu’un seul esprit (…) La physique quantique nous révèle donc l’unité de base de l’univers (…) Il n’existe aucun cadre de pensée au sein duquel nous pourrions voir la conscience comme plurielle ; C’est juste quelque chose que l’on construit en raison de la pluralité temporelle des individus, mais ceci est une fausse construction. Jusqu’à présent, la seule solution à ce conflit pour autant qu’elle existe se trouve dans la sagesse ancestrale des upanishads »
Et on pourrait citer encore plusieurs scientifiques de renom qui, soit ont pété un plomb, soit nous livrent avec d’autres mots ce que les plus grands philosophes et religieux ont déjà dit : l’univers est un tout conscient dont nous sommes une parcelle, dans lequel chaque acte que nous réalisons s’inscrit indéfiniment (Karma) et nous survivra stocké dans cette grande conscience mais aussi dans la mémoire d’un proche ou dans la matière du banc sur lequel on s’asseyait souvent.
En langage physique, selon Marc Henry :
– L’information, comme l’entropie peut se créer mais ne jamais disparaître…
– Le temps n’est pas unique : il dépend de notre vitesse et des masses qui nous entourent. Le temps des horloges changent. Mais le temps ressenti est indépendant.
– Le présent n’existe pas mais est attaché à un observateur.
– Le monde n’est pas fait de choses, mais d’évènements … une rivière, paraît constante, mais elle est faite du passage de molécules d’eau, jamais les mêmes …
– Un humain dans son corps, n’est pas un tas de cellules, mais un réseau complexe d’événements élémentaires qui prend forme comme une substance mais qui à l’instar de la vague se renouvelle en permanence.
– On décrit le monde tel qu’il se produit et non tel qu’il est … Le temps est la mesure du changement … qui est à vitesse variable … Il n’y a pas un temps ; il y a des temps ….
Malgré ce tour d’horizon de la physique actuelle, il persiste encore une incompatibilité de la gravitation et de la physique quantique que ce Septième cadre devra résoudre. De quoi se triturer les neurones et ouvrir encore le champ (chant ?) des possibles.
A la mort, ce serait le vide quantique dans l’espace qui stockerait les informations de notre vie dans des mini-mini grilles d’espace temps calculables (sic). L’information de la vie de tous les humains ayant existé devrait loger largement dans un proton … Mais l’information n’est pas une quantité de bits, c’est aussi la valeur du message et le temps mis à pouvoir l’organiser de façon recevable par l’autre … ( l’exformation). La complexité peut alors être vue comme un temps de calcul : un être vivant au début, c’est quelques gènes, une cellule, et voyez tout ce qu’il faut pour déployer un être achevé !
La conscience est l’expérience d’expérimenter, la connaissance du savoir, le sens du ressentir. Le corps (l’inconscient) parle mieux que notre être conscient. Mal à dire. Le corps agit et la conscience peut mettre un droit de véto. (libre arbitre). Le soin est donc en nous et non en dehors (effet placebo, méthode Coué) … Il suffit d’accéder à notre information (eau cohérente dans les membranes) ou à l’information stockée dans le vide. Le thérapeute n’est alors qu’un simple miroir qui pointe la problématique et la montre au patient.
In fine … Il faut choisir son Cadre :
Tous les cadres posés au cours de l’histoire ont leur valeur. Et chacun d’entre eux historiquement a apporté et apporte encore maintenant à l’humanité de précieux concepts qui lui permettent d’avancer dans tous les domaines. Mais l’erreur à laquelle se heurtent la biologie et la médecine est que d’aucuns voudraient les enfermer dans le Cadre N°3. Et les raisons pour enfermer ces deux disciplines dans le cadre N°3 sont tout sauf de bonnes raisons scientifiques, il n’est manifestement question que de pouvoir in fine. On ne peut critiquer un cadre N°6 avec un cadre N°3 plus restreint c’est pourtant ce qui se passe quand la médecine académique parle de l’homéopathie, de la médecine traditionnelle chinoise, de l’ostéopathie non mécaniste.
Avec le cadre N°7, informationnel, il semblerait que l’on ait fait un tour et que l’on parle un peu comme dans le cadre N°1, on a fait un tour complet sur notre pensée mais on est plus haut, comme si on avait parcouru une spire en montant une hélice ! Dans les Cadre N°1 et N°7 : il est interdit d’interdire. Il suffit d’aller chercher la bonne information de toutes les manières possibles.
Pourtant, le cadre choisi pour penser un événement a pour vocation d’être éphémère. A chaque instant nous devons choisir le cadre le plus adapté à l’action désirée et savoir changer de cadre quand celui choisi n’est plus pertinent. On se doit de le répéter : tous les cadres se valent, seule leur pertinence est différente à moment donné pour une action donnée.
Ceci nous ramène à Gödel, pour qui rien n’est décidable, rien n’est démontrable sans sortir de l’univers dans lequel nous sommes inscrits. Ou bien, cela nous ramène au nombre Imaginaire et aux nombres complexes qui nous rappellent que notre cerveau est constitué de deux parties qui fonctionnent différemment. Un cerveau logique et un cerveau intuitif. Les deux sont absolument nécessaires dans un soin, dans la vie.
Toute observation dépend de l’observateur, cela nous confère à la fois liberté de choix dans nos thérapies, puissance et bien sûr et surtout, devoir d’humilité.
– « Sois comme l’eau »
– Bruce lee
– « Tu vois l’arbre là bas ? Tu vois ses feuilles qui bougent dans le vent ? Alors … Soit le vent »
– Proverbe chinois
Une fois posé ce cadre physique connu de tous pour l’infiniment petit et qui malgré la propriété d’invariance d’échelle est interdit encore en biologie, il convient de se positionner et de décider pour soi ce qui est juste. Car de facto parler de médecine quantique ou de médecine complémentaire ou alternative est en passe de devenir un acte d’hérésie, de la pseudoscience, des “fakemeds” et où l’arme absolue est la dérive sectaire …. Arme de destruction massive dont on ne peut pas se justifier de manière rationnelle, un sable mouvant où la raison se perd.
Rappelons-le, un comportement sectaire ne dépend pas du contenu du concept médical (ou tout autre discours : social, politique,...) que l’on utilise. Mais il se détermine par une attitude qui induit une prise de pouvoir pour prendre ascendant et avantage matériel sur la personne sous emprise.
Compte tenu des avancées de la physique et de la conception de l’espace temps donnée par la physique maintenant, et développés plus haut, nous pouvons résumer ainsi :
Si jamais les pensées et les faits médicaux étaient aussi honnêtes et justes qu’ils le prétendent, alors, un patient et un thérapeute, ce serait d’abord et avant tout une rencontre dont chacun doit bien évaluer les enjeux.
Côté patient :
– Il doit pouvoir aussi choisir sa façon d’être soigné en fonction de ses propres désirs et croyances, en fonction des informations que l’on doit lui avoir fourni avec honnêteté et bienveillance. Il n’y a souvent pas qu’une seule façon de soigner efficace, il y en a plusieurs.
– Il donne sa confiance à quelqu’un pour l’aider à passer le mauvais pas dans lequel son corps et son mental se sont fourvoyés.
– Il doit pouvoir reprendre cette confiance à tout instant, malgré son état de faiblesse, et changer de paradigme si celui qu’il utilisait jusque-là ne lui semble plus pertinent.
Côté thérapeute :
– Ce n’est pas le contenu des concepts qu’il utilise pour le soin qui doivent le cataloguer, c’est son comportement.
– Il ne doit soigner que celui qui le lui demande, c’est un impératif majeur, (sauf urgence, mais les urgences à part le secourisme, pour le coup, ce n’est pas nous ostéopathes et autres thérapeutes).
– Le contenu et le concept qu’il utilise, il l’a longuement peaufiné au contact de ses patients et des résultats obtenus, souvent il aura rejoint et confirmé l’expérience de nombreux autres thérapeutes si le cadre est bien connu (ostéopathie, homéopathie, etc.). Sa quête d’amélioration et l’invalidation de ses doutes est un labeur quotidien qu’il poursuit avec acharnement.
– Même si ses propres concepts sont assez “poétiques, éthérés…”, il doit leur faire confiance mais toutefois en permanence les juger, les comparer avec les autres concepts, y compris les plus matérialistes pour ne pas se laisser entraîner dans une impasse. Même avec la tête au ciel, nous devons rester les deux pieds sur terre, c’est impératif.
– Il informe son patient (ou le propriétaire de celui-ci) de ce qu’il pense pouvoir faire ou ne pas faire, il sait l’aiguiller vers une autre façon de soigner si nécessaire.
– En aucun cas il ne cherche à garder le patient pour lui en lui promettant la guérison et en lui disant que les autres médecines, y compris académiques, ne doivent pas interférer.
– Il ne profite pas de l’ état de faiblesse de ce dernier pour lui soutirer des avantages indus (argent, passe droits, etc ..).
Hélas, au vu et au su des attaques énormes contre l’homéopathie, contre la naturopathie, que l’on observe actuellement, j’ai l’impression que l’on pourrait appliquer à la médecine occidentale les critères ci-dessus et constater qu’elle finit par cocher de travers toutes les cases des lignes susmentionnées. Et la conclusion serait qu’elle a un comportement dit sectaire. Et tout cela au nom d’une vérité scientifique dont on peut douter à tout niveau : sélection des bonnes et mauvaises recherches, modifications des résultats trop fréquentes afin de coller au discours ambiant, lobbying forcené, quand ce n’est pas du soudoiement pur et simple, accumulation sans précédent de richesses des laboratoires au dépend des états ….
Mais laissons tomber là ce débat sans fin et passons aux choses sérieuses (LOL)...